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B.P. 11218, 98709 Mahina
Président et rédacteur du site : Louis Cruchet
Le
Centre
d'Investigation de l'Ethnoastronomie Locale , ou
association dite C.I.E.L., a été créée le 6 septembre
1998 (récépissé N° 1198-98 DRCL du 23 septembre 1998 porté
au journal officiel du 1er octobre 1998, modification faite
sur le titre de l'association le 13-09-2002). L'association
régie par la loi du 1er juillet 1901 a pour objet la
recherche, la diffusion et la promotion de l’ancienne
astronomie des Polynésiens. Ce centre a pour siège social le
bureau de Mahina, à Mahinarama (lot 64, lotissement
Moanarama) .
Notre centre
d'investigation s'intéresse à la recherche archéologique et
à l'astronomie, dans une discipline qu'il est convenu
d'appeler l'archéoastronomie ou encore l'ethnoastronomie.
Notre objectif est simple, il s'agit de faire connaître les
recherches scientifiques des universitaires comme des
amateurs confirmés, de les diffuser auprès du grand public
et de promouvoir l'ancienne culture astronomique des
Polynésiens. Ces recherches mettent en relation
architectures, mégalithes, arts ou techniques préhistoriques
avec la position des étoiles, les lunaisons, le calendrier,
l'histoire et les mythes astronomiques. Notre centre de
recherche veut surtout rendre compte des résultats des
études de terrain faites en Polynésie.
Le Centre
d'Investigation de l'Ethnoastronomie Locale est
devenu le Centre
d’Investigation en Ethno-sciences Locales après la
publication de ce changement dans le J.O. du 7 janvier 2014.
Nos centres d’intérêts se sont donc ouverts à toutes les
ethnosciences que ce soit l’ethnolinguistique,
l’ethnoarchéologie, l’ethnobotanie ou toute autre science
ethnologique.
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Présentation de Louis
Cruchet, président de l'association C.I.E.L.
" C'est au cours de mes recherches pour la soutenance d'un
D.E.A. et de mon doctorat, que je me suis intéressé à l'archéoastronomie
et à l'ethnoastronomie.
En ce qui concerne l'association, c'est en 1998 que j'ai
commencé à faire une conférence à l'U.F.P. sur le sujet,
mais je dois avouer que la jeune association qui s'est
constituée la même année n'a guère reçu beaucoup d'adhérents
faute, je crois, d'informations. Puis, toujours au cours de
mon travail universitaire en anthropologie historique (sur
l'imaginaire et les mythes du ciel en Polynésie) j'ai publié
quelques articles, notamment dans les quotidiens locaux,
mais aussi dans certains bulletins spécialisés. Un regain
d'intérêt pour l'archéoastronomie s'est alors fait ressentir
et m'a alors encouragé à reprendre en main les activités
initialement proposées par l'association (conférence,
publication, aide à la recherche…) ainsi que la publication
du bulletin du C.I.E.L.: Matari'i. C'est surtout au cours
des manifestations liées aux Pléiades, telle que Matari'i i
nia ou Matari'i i raro, que nous avons été fortement
sollicités auprès des diverses associations culturelles avec
lesquelles nous participons du renouveau culturel pour ces
célébrations.
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Petit lexique
L'archéoastronomie
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est
née aux Etats-Unis, dans un contexte de recherche interdisciplinaire
qui associait volontiers l'exactitude astronomique à la littérature
ethnologique. En Polynésie, la tradition orale et de nombreux textes
ethnographiques font référence aux astres. Et, tout particulièrement
à l'île de Pâques, de nombreuses recherches scientifiques ont été
mené en archéoatronomie.
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L'ethnoastronomie |
étudie
les représentations astronomiques des traditions, ethnies et
cultures différentes. En France cette " science humaine " s'est
progressivement intégrée à certaines " écoles " ethnologiques.
Contrairement à l'archéoastronomie, qui ne se préoccupe que de
l'aspect " astronomique " (au sens scientifique du terme) des
orientations lithiques, l'ethnoastronomie se préoccupe, elle, des
représentations cosmologiques, astronomiques et astrologiques des
sociétés traditionnelles. A travers ces représentations, nous sommes
sur le terrain de l'ethnologue, de l'anthropologue et du sociologue,
qui cherchent à restituer un imaginaire astral d'une société
particulière. |
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